Chez Amanda

Posted by Julie et Jean-Baptiste On samedi 20 mars 2010 1 commentaires


Chez Amanda, il y a toujours du monde. Beaucoup de monde. Le jour de notre arrivée chez elle, nous étions 9, et le lendemain, 10. Il y a quatre colocataires : Samantha, une pétillante blonde qui vient du Texas; Julian, un allemand qui aime écouter Helmut Friz, Jamie, écossais passionné de vans, et Amanda, authentique kiwi qui a fait un tour d'Europe à 17 ans. Il y a aussi Benjamin James Franklin, un cochon d'Inde surexcité, et Saint Anger, un poulet neurathénique, qui aime passer ses soirées sur une chaise dans le salon près de la cheminée. Il y a également beaucoup de couchsurfers qui vont, qui viennent, qui, c'est sûre, reviendront. Nous sommes restés une semaine chez eux, et entre-temps, nous avons pu connaitre Samuel, un français qui fait un tour de monde en stop, Ana & Agneska, 2 allemandes qui ont passé les 4 derniers mois à visiter la Nouvelle Zélande, et Greg, un écossais tout fraichement arrivé de Thaïlande.

At Amandas there are always some people. A lot of people. The day we arrived, we were 9, and the next day, 10. There is 4 flatmates : Samantha, a super-funny-super-happy texas girl, Julian , an Helmut Fritz - lover from Germany; Jamie, scottish in love with vans; and Amanda, authentique kiwi who made a Europe tour at the tender age of 17. There is as well Benjamin James Franklin, a guinea pig over excited, and Saint Anger, a neurasthenique chicken that loves sleeping on a chair near the fireplace. There is always a lot of coushsurfers who go, come, and for sure will come back. We stayed here for one week, and we had the chance to meet Samuel, a frenchy who was doing a tour of the east of the world, Ana & Agneska, 2 german girl who spent the 4 previous months camping in New Zealand, and Greg, a scottish freshly arrived from Thailand. 


 





Chez Amanda, c'est comme revenir dans sa maison d'enfance à la campagne. Tout le monde est le bienvenu, et tout le monde aide un peu à sa façon. JB a aidé à construire un château en bambous pour Benjamin. J. Franklin. Julian nous a aidé à préparer le dîner. Samantha a apprit à faire des crêpes. Jamie nous a conseillé dans notre achat de vans. Amanda nous a prêté sa voiture (que nous avons perdu pendant deux heure, car la fourrière nous l'a emporté). Jamie et Julian nous ont emmené faire de l'escalade. On a gagné le 2ème prix d'un quizz de culture générale. Toute la maison nous a accueillit à bras ouverts en nous disant que nous pouvions rester ici autant que nous le souhaitions.

At Amanda's, it's abit like coming back in its old family countryside house. Everybody is welcome, and everybody helps everybody. JB helped to build a brand new bamboo-made castle for Benjamin J. Franklin. Julian helped us to cook diner. Samantha helped us to make crepes. Jamie advised us before buying our van. Amanda leanded us her car (that we lost for 2 hours because it was hiden in the ... pound). Jamie and Julian took us to climbing.  We won the second price of a quizz night. All the gang welcomed us with open arms.    










 
Le dernier soir, on a mangé un Hangi, c'est des légumes et de la viande que l'on met dans un linge, et que les hommes (interdit aux filles!) enterrent avec des cendres chaudes et des pierres volcaniques. Le Hangi a cuit pendant 5 heures, et lorsque Jamie l'a déterré, on a commencé à gouter le plat au milieu du jardin et c'était si bon qu'on a pas pu aller plus loin : Jamie l'a posé par terre, et on s'est juste naturellement assis autours en discutant. Tout avait un petit gout de fumée, de terre, c'était hyper bon.

The last day, we ate a Hangi, it is some vegetables and some meat that you roll in a sheet, then the mens ( not the ladies!) bury it in the earth with hot ashes and volcanic stones. The Hangi cooked for 5 hours, and when Jamie digged it up, we all started taste it in the middle of the garden, and it was so good we couldn't go any further : Jamie just let it down, and we all naturally seated around, joking and chating. All had a little smoky and earthy taste, it was delicious. We couldn' dream about an other way to spend our last evening here.







Nouvelle Zélande!! L'arrivée, les formalités, tout ça.

Posted by Julie et Jean-Baptiste On lundi 15 mars 2010 3 commentaires

Aujourd'hui on part en Nouvelle Zélande! Yihaaaa! On dit adieu à Anaïs, et on saute dans le métro. Départ de Singapore depuis le terminal 3, on rend notre carte de métro et la guichetière nous rend la totalité de notre crédit. Aucun problème pour passer la douane (même avec des chewing-gum dans le sac!), nous sommes assis dans l'avion près de la fenêtre, à côté d'une mamie qui nous parle gentiment avec un accent à couper au couteau:
"where do you guys come from?
- France! And you are from Poland, right?
- Me? Not at all!! I am from New Zealand!"
Hum.




Pour Jean-Baptiste, c'est un rêve qui se réalise. On dirait un pitchoune dans un magazin de bonbons.
On passe la douane facilement. Contrairement à ce que l'ambassade nous a dit, ils ne vérifient pas si on possède une assurance voyage de la durée équivalente à notre visa Working Holiday, ils ne vérifient pas non plus si nos vaccins sont à jour, bref ça va super vite. Jean-Baptiste évite de peu le statut d'immigré illégale en se rendant compte juste avant de sortir de la douane que son douanier a posé sur son passeport un visa  working holiday valide jusqu'au 15 Mars 2010 (soit aujourd'hui!). Il s'est trompé d'un an, c'est bête. Ensuite il faut passer la douane des déclarations, qui vérifie que l'on apporte aucun fruit/légume, aucun produit chimique, pas de nourriture, qu'on ai pas touché le moindre animal sauf domestique. On déclare (sous la menace qu'une fausse déclaration peut nous mener droit en prison) qu'on est allés dans la forêt malaisienne caresser des éléphants. Le douanier nous demande de passer dans la file d'à côté pour désinfecter nos chaussures de trek. On lui montre nos tongs, qui étaient nos chaussures de trekk, il rigole et nous fait passer directement.
Pour aller à Auckland, 2 solutions (si l'on en croit le réseau de bus local, Maxx). Il faut soit prendre 2 bus différents, soit un bus direct qui coute cher (16€). La demoiselle qui nous donne les tickets nous demande si on a la carte "backpackers" qui prouve qu'on est des backpackers, pour avoir le tarif réduit 14€. On lui montre du doigt nos 2 sacs à dos de 16kg chaque, du style "et ça c'est du poulet?" et on obtient le tarif réduit.
A Auckland, descendons au centre du centre ville, Queen Street, bouillonnant de gens qui savent marier le tailleurs aux tongs. Ici, pour eux, c'est encore l'été. Amanda vient nous chercher à l'angle de Queen Street et Victoria Street. J'aimerai parler d'elle plus longtemps alors j'écrirai plus tard un post en anglais sur elle.

Pour ouvrir un compte en banque, c'est extrêmement facile. On va à la Bank of New Zealand, et il suffit de choisir entre 2 compte: un à 5€ qui comprend presque tout, et 1 totalement gratuit avec lequel on peut retirer du cash, recevoir des virement, et payer par carte dans les magasins (mais pas sur internet), 30 fois par mois maximum. C'est tout ce dont on a besoin, et ça nous prend 15 minutes. Le banquier nous redit 4 fois "si vous avez besoin de quoi que ce soit...", son chef qui allait partir repose sa veste et va nous chercher les cartes bancaires au coffre pour nous faciliter la vie (sinon ils auraient du nous les envoyer...), tout ça en se souciant de savoir si on a apprécié la ville jusqu'à présent, et si ils peuvent nous conseiller des endroits à visiter. On aime déjà ce pays.

Si l'on veut travailler, c'est qu'on veut être payé (logiquement). Et si l'on veut être payés, on doit obtenir un numéro IRD. Pour le demander, il faut se présenter au bureau de poste, remplir un formulaire avec une adresse où ils enverront les papiers (l'adresse de l'hôtel est ok), présenter 2 justificatifs d'identité, et on reçoit tout dans 2 semaines.




Clarke Quay - Singapore !

Posted by Julie et Jean-Baptiste On samedi 13 mars 2010 0 commentaires

Où sortir quand on veut aller danser, boire un verre de vin très cher dans des verres immenses, tout cela en terrasse, et AU FRAIS? Clarke Quay!! Clarke Quay, c'est une sorte de village tout neuf style tout vieux, de la même trempe que le cours St Emilion à Paris, avec pleins de bars & de restos tout le long. Mais le plus ingénieux c'est que tout cela est couvert partiellement, donc climatisé, tout en étant à l'air libre.






Swiss Hotel Tower, Arab Street - Singapore!

Posted by Julie et Jean-Baptiste On vendredi 12 mars 2010 0 commentaires

Ce que j'aime avec Anaïs, c'est qu'elle a le don pour trouver des endroits magiques où personne n'irait jeter un œil. Pour voir Singapour d'en haut, nous montons jusqu'au 70ème étage du Swiss Hotel au restaurant et on se faufile dans l'une des salles de banquet. Singapour a l'air minuscule.


Un peu plus loin, Arab Street est un quartier coloré, animé, plein de boutiques de tissus et de petits cafés en terrasse. C'est comme un petit village, c'est ravissant.






En dehors des heures de prière, il est possible de visiter la mosquée Masjid Sultan. On nous donne de quoi nous couvrir, et un "volontaire" nous propose de nous faire visiter la mosquée - gratuitement. Il est américain, parle clairement d'anecdotes, de questions courantes comme "à quoi sert le ramadan", "comment prier", des raisons qui poussent les gens à la mosquée, tout ça avec beaucoup d'humour.







A coté de chez Anaïs, il y a un petit marché. Il est reconnaissable à l'agitation autours, et surtout à l'odeur des durians. C'est un fruit très apprécié ici, pour ses multiples vertus bien sûr, mais c'est en réalité aussi mauvais que l'odeur peut laisser imaginer. Il y a même ici des panneaux à l'entrée des transports en commun pour interdire les durians.












Melaka - Malaysia!

Posted by Julie et Jean-Baptiste On jeudi 11 mars 2010 0 commentaires

Seulement 2 heures de bus séparent Kuala Lumpur de Melaka. Il suffit de se rendre à Central Market, dire qu'on va à Melaka, il y a toujours des jeunes devant l'entrée payés par les compagnies pour nous amener aux bons stands. Le trajet coûte 14 RM, et le bus est très luxueux, avec des sièges immenses comme en première classe dans les avions.
Arrivés à Melaka, il est trop tard pour les transports en commun, le taxi coute 15 RM. Sommes à l'Hôtel Puri, magnifique, traditionnel, staff sympa, un de ces rares hôtels où l'on aimerait bien retourner, quoi.

 

 

Le soir, la ville est calme, les gens regardent passer les rares touristes en sirotant une bière.


La journée, tout s'agite, il fait très chaud, on s'arrête souvent à l'ombre d'un arbre où près du fleuve, les trishaws font l'animation, parcourent la ville en interpellant les touristes.









Un musée passionnant, le Musée Maritime situé à l'intérieur d'un vaisseau portugais reconstitué (le Flor de la Mar).





Kuala Guandah Elephant Orphanage!

Posted by Julie et Jean-Baptiste On mercredi 10 mars 2010 0 commentaires

Pour arriver à Kuala Guanah, il faut prendre le Monorail (1,20RM) et descendre à la station Titiwansa, puis trouver le guicher numéro 8 qui fait la liaison Kuala Lumpur - Temerloh, acheter un ticket (1 bus toutes les heures, 10RM), ne pas s'affoler à la vue des fourmis grouillant sur le sol du bus car elles disparaissent lorsque le moteur se met en marche, descendre à Lanchang (environ 2 heures), demander aux gens si quelqu'un peut nous emmener à Kuala Guandah moyennant finance (de 20 à 60RM, 20 minutes de trajet). Une dame nous propose 60RM pour nous y emmener, c'est vraiment cher par rapport à ce qu'on a pu entendre, mais après être rentrée dans sa maison, avoir vu son niveau de vie et ses 2 enfants tout débraillés, on a plus le cœur à marchander.


Voici le site de Kuala Guandah: www.malaysiasite.nl/gandaheng.htm L'entrée est gratuite (le centre vit de donations), on nourrit les éléphants du plus grand au plus petit avec des pastèques, des courgettes, des cannes à sucre, et des cacahuètes. On peut également faire un petit tour sur leur dos, et se baigner avec eux.