Depuis Central Market prenons le bus U6 ou bien 11. Le trajet coute 2,50 RM et dure une heure. L’entrée est gratuite. Une immense statue dorée nous accueille, et nous gravissons les 272 marches abruptes qui séparent le sol du sanctuaire. A l’intérieur de la grottes, il y a différents autels, un temple, une boutique souvenirs, un poulailler ( ???), et les vestiges colorés de la dernière procession.
Un taxi vient nous chercher à 6h parce que le métro n’est pas encore ouvert. La veille, on a trouvé un vol pour Kuala Lumpur (capitale de la Malaisie) via Tiger Airways, à 72 RINGITTS, ce qui fait moins de 20€. Le vol dure 30 minutes, et en descendant un jolie hôtesse nous remet de larges parapluie afin de pouvoir atteindre la douane au sec. On rejoint l’hôtel en bus de transfert, puis en métro. Les routes ne sont pas faites pour les piétons, ici, mais pour les voitures, les motos, les scooters. Les trottoirs sont tous éventrés, trop hauts, ou inexistants. De toutes les façons, qui aurait envie de marcher en plein soleil par 34 degrés ?
A l’arrivée à l’Hôtel, on prend conscience des marques de politesse des Malais. Lorsque l’on donne quelque chose, ce soit être avec les deux mains, en s’inclinant légèrement. Celui qui reçoit fait de même, prend également avec les deux mains ce qu’on lui tend, et porte la main à son cœur.
Il y a un Mall pour tout ici : pour les kids, pour les riches, pour les fous de technologie, pour les jeunes actifs. On recherche un endroit pour petit-déjeuner mais pas dans les étages aveugles des centres commerciaux, si climatisés soient(-ils. Dans la chaleur étouffante de la terrasse tropicale d’un fast food, on se dit qu’on aimerait se baigner, mais ou ? Anaïs qui ne manque jamais d’idées nous parle de son amie qui vit dans un condo (résidence luxueuse qui propose des services comme piscine, laverie, restaurant, gardiennage, etc) et nous propose d’y rentrer en catimini. L’idée est effectivement bonne, l’eau est fraiche, et les transats gratuits.
Après une balade en bord de mer, diner à un coffee shop du centre-ville, puis escalade de la colline de Fort Canning. Superbe panorama, Singapore d’en haut, c’est une mini-forêt tropicale, on manque même d’écraser un serpent qui glisse entre les feuilles mortes.
Ile tout au sud de Singapore, paradisiaque, à laquelle on accède via un monorail (3dollars) partant du Mall de Harbour Front. Pour l’instant le nord est en chantier (construction du prochain parc Universal Studio) mais le staff de l’île nous fait des coucous de la main lorsque le wagon quitte la station pour détourner l’attention. On se baigne, au point « le plus au sud du continent asiatique », l’eau est chaude, on se sèche a l ombre d’un cocotier, et tant qu’à jouer les touristes à fond on pousse le vice jusqu’à boire une noix de coco au bar de la plage, sur les transats, en regardant le soleil se coucher.
Manqué le Nouvel An chinois de peu, mais les lanternes rouges sont encore accrochées aux portes et les rues sont toujours décorées par des fleurs entrelacées . Anaïs nous emmène jusqu’au temple bouddhiste et nous conduit jusqu’au toit à un petit jardin d'orchidée, puis au Mall, et nous nous offrons un massage de petons (18dollars) : ça fait mal sur le coup, mais après ça fait du bien .
Nous sortons le soir à Little India, qui est sympa à voir plutôt la nuit, et on s’installe sur la terrasse d’un bar minuscule, dans une chaleur de 15 aout, au son des plaintes félines des toits alentours, et de la vidéocassette de Bollywood qui tourne sur la comptoir .

Le vol Frankfurt – Singapor était top. Singapor Airlines, Leading Company 2009! Les hôtesses de l’air sont charmantes, leur robes colorées, il fait très chaud dans l’avion, de quoi nous acclimater aux 30 degrés du pays, on fait quelques parties de Tetris en réseau, on regarde les derniers films sortis et on s’endort pour quelques heures...11 heures après le pilote atterrit et tout le monde applaudit.
Pour sortir, rien à déclarer, je suis tellement stressée par les chewing gums que j’ai en poche (absolument interdits à Singapor !!!) que je ne pense même pas à déclarer l’Opinel dans mon sac. JB déclare les médicaments que l’on a embarqué pour donner à un hôpital malaysien, on nous laisse passer sans encombre.
Je saute au cou d’Anaïs, resplendissante.
La chaleur et l’humidité nous prennent par surprise. Nous nous habituerons, selon Anaïs, qui porte un pantalon et un gilet. On saute dans un taxi, direction chez elle. 22SD la course, heure de pointe oblige.
Elle vit dans un HLM , très propre et fonctionnel, avec des terrains de badminton sur la terrasse du 5ème étage.
Nous ressortons presque immédiatement, découvrir Singapor by night, manger des Satay (brochettes de bœuf caramélisées trempées dans la sauce aux cacahuètes), un Mee (soupe de nouilles épicée aux fruits de mer) près du canal, se balader jusqu’au Merlion (le Lion –sirène qui crache de l’eau)… Il fait bon, chaud, et humide, il y a du monde dans les rues, la vie coule doucement, tout a un gout de vacances d’été.